La palme d'or de Cannes. J'ai passé un bon moment de cinéma: je n'ai pas vu passer les 2H30, malgré le noir et blanc (mais bon ça ne m'a jamais gêné et ici la photographie est magnifique presque d'un bout à l'autre du film) et les dialogues en allemand (je ne m'étendrai pas sur les raisons pour lesquelle ça aurait pu constituer un obstacle!! N'est-ce pas Alex??).
L'intrigue est prenante, tout comme le cadre: un village au nord de l'Allemagne quelques mois avant le début de la Grande Guerre (a priori c'est pas super vendeur, si?).
Bref une immersion dans un petit village allemand du début du XXème, avec son instit' (et sa future chère et tendre), son médecin veuf (et sa maîtresse), son baronnet (et sa baronnette qui ne s'en laisse pas compter), son pasteur protestant (et sa femme bien sous tous rapports) et ses paysans (et leurs femmes et filles discrètes). Sans oublier de charmants enfants!!
Comment? Pourquoi les femmes entre parenthèses ? Mais parce qu'elles sont constamment (à deux exceptions près: la baronnette et la sage-femme) dans l'ombre de leurs hommes respectifs (père, amant, époux).
Et de l'ombre il y en a, oppressante, omniprésente, pleine d'une malveillance sourde et mystérieuse....
Reste une fin sans réponse aux questions posées par l'intrigue, qui du coup reste plutôt intrigante. On aime ou on aime pas, si au début cela m'a agacé, j'en viens maintenant à me dire que cela peut donner au film une résonance dans l'esprit du spectateur, qu'il n'aurait pas eue si Hannecke avait tout expliqué.
En me relisant je me trouve bien pompeux... Que cela ne vous empêche pas d'aller vous faire un avis par vous mêmes. Cela me ferait plaisir d'en discuter.
Niuniu
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1 commentaire:
Le concert: rigolo (voire loufoque) et émouvant, un bon moment que je conseille
Mrouch
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